Organes: Tumeurs solides - Spécialités: Thérapies Ciblées
Ipsen MAJ Il y a 4 ans

Étude D-FR-01087-001 : étude de phase 1-2 évaluant la sécurité d’emploi, la tolérance, la biodistribution et l’efficacité du 177Lu-3BP-227 chez des patients ayant des tumeurs solides exprimant le récepteur 1 de la neurotensine. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. La neurotensine est un modulateur de l’effet de la dopamine jouant un rôle dans la régulation de l’activité du pancréas et dans la croissance et la prolifération des cellules. La neurotensine est produite dans le cerveau et dans les cellules endocrines de l’intestin. La quantité de cette hormone dans le sang est finement contrôlée par le corps mais il arrive qu’elle échappe avec son récepteur à ce contrôle. Cette absence de régulation est à l’origine de plusieurs tumeurs. Plusieurs études montrent que la neurotensine et son récepteur sont liées à l’agressivité de la plupart des tumeurs solides. Le 177Lu-3BP-227, également appelé IPN01087, est un produit radiopharmaceutique d’une nouvelle classe thérapeutique. Ce composé qui se fixe sur le récepteur 1 de la neurotensine, une protéine produite en quantités anormalement élevées par certains types de cellules cancéreuses, permet de cibler les cellules cancéreuses pour les détruire et permet également de suivre l’évolution du cancer à l’aide de techniques d’imagerie. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance, la distribution dans l’organisme et l’efficacité du 177Lu-3BP-227 chez des patients ayant des tumeurs solides exprimant le récepteur 1 de la neurotensine. Les patients recevront du 177Lu-3BP-227 administré en deux perfusions espacées d’au moins 4 semaines et selon un schéma d’escalade de dose. Ils pourront recevoir un maximum de 4 perfusions supplémentaires optionnelles. Lors de la phase 1, la dose du 177Lu-3BP-227 sera régulièrement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la phase 2. Les patients seront suivis pendant une période maximale de 24 mois.

Essai ouvert aux inclusions
Orion Pharma MAJ Il y a 6 ans

Étude BETIDES : étude de phase 1 / 2 visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et la pharmacocinétique de l’ODM-207 chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisque, à eux seuls, ils représentent 90% des cancers humains. Dans plusieurs types de tumeurs, les protéines BET régulent l’expression de certains oncogènes qui jouent un rôle important dans la prolifération cellulaire et la survie des cellules tumorales. L’ODM-207 est un inhibiteur puissant et sélectif du bromo-domaine BET qui a montré une efficacité prometteuse dans les modèles précliniques de cancer de la prostate et du sein et dans les cultures cellulaires de différents types de tumeurs. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et la pharmacocinétique de l’ODM-207 chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. Cette étude se déroulera en 2 étapes. Lors de la première étape, les patients recevront de l’ODM-207 selon un schéma d’escalade de dose. La dose d’ODM-207 sera augmentée progressivement afin de déterminer la dose la mieux adaptée. Lors de deuxième étape, les patients recevront l’ODM-207 à la dose déterminée lors de la première étape jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant un minimum de 28 jours après la fin du traitement. Après ce délai, ils auront une visite de fin d’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Genentech MAJ Il y a 4 ans
Essai clos aux inclusions
Bayer MAJ Il y a 4 ans

Étude ROCOCO : étude de phase 1 évaluant la sécurité, la tolérance, la pharmacocinétique, la dose maximale tolérée et/ou la dose recommandée pour la phase 2 du rogaratinib en association avec du copanlisib chez des patients ayant une tumeur solide métastatique ou localement avancé et positive à au moins un sous-type du récepteur FGFR. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes. Ce sont les plus fréquents puisqu’elles représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Un cancer métastatique signifie que les cellules cancéreuses ont migré à travers le corps et ont colonisé un ou plusieurs autre(s) tissu(s), loin de la tumeur d’origine. Différents organes peuvent être colonisés par ces métastases : os, foie, cerveau, poumon. La nature d’un cancer reste toujours déterminée par son point de départ. Il existe différents types de traitements qui peuvent être utilisés seuls ou en association. La chirurgie et la radiothérapie sont des traitements locaux du cancer, c’est-à-dire qu’ils agissent localement sur les cellules cancéreuses de l’organe atteint ou dans les ganglions. La chimiothérapie, l’hormonothérapie, l’immunothérapie et les thérapies ciblées sont des traitements qui agissent par voie générale, c’est-à-dire qu’ils agissent sur les cellules cancéreuses dans l’ensemble du corps. Le rogaratinib est un traitement qui inhibe l’activation du récepteur FGFR situé à la surface des cellules cancéreuses et induisant donc une activité antitumorale. Le copanlisib est un traitement qui inhibe la survie et la prolifération des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité, la tolérance, la pharmacocinétique, la dose maximale tolérée et/ou la dose recommandée pour la phase 2 du rogaratinib en association avec du copanlisib chez des patients ayant une tumeur solide métastatique ou localement avancé et positive à au moins un sous-type du récepteur FGFR. L’étude comprendra 2 étapes : Lors de la 1ère étape, les patients recevront du rogaratinib, 2 fois par jour tous les jours à partir du 3e jour de la 1ère cure associé avec du copanlisib au premier jour de chaque semaine de chaque cure. Les doses de rogaratinib et copanlisib seront augmentées régulièrement par groupe de patient afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines. Lors de la 2e étape, les patients recevront du rogaratinib, 2 fois par jour tous les jours à partir du 3e jour de la 1ère cure à la dose recommandée établie lors de l’étape 1, en association avec du copanlisib au premier jour de chaque semaine de chaque cure à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la 1ère étape. Les patients seront suivis pendant 32 mois.

Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions